Le changement est nécessaire pour maintenir une certaine pérennité dans le temps. « Rien n’est permanant, sauf le changement ! »… Difficile pour tout le monde de l’accepter pour autant. L’adaptabilité est une qualité rare qui peut se développer lorsqu’on est suffisamment accompagné.
C’est la responsabilité de l’entreprise de veiller à l’acceptation du changement, d’un nouveau logiciel interne à l’instauration d’une démarche QVT en passant par un déménagement. L’entreprise ne doit plus imposer un changement top-down, le risque de rejet est trop important. Le mot d’ordre c’est le participatif incluant la co-construction. La co-construction permet d’instaurer une dynamique d’acceptation et faciliter la culture du changement.
Comprendre l’origine de la réticence au changement pour mieux l’appréhender
Pourquoi certaines entreprises sont plus enclines au changement que d’autres ? Pourquoi certains projets fonctionnent alors que d’autres ne sont jamais adoptés ?
Tout d’abord, il faut l’accepter : tout changement fait face à de la réticence. C’est une étape obligatoire dans le processus de deuil. Ce n’est pas négatif, cela permet l’échange, la communication est même parfois une amélioration lorsque les critiques sont constructives et justifiées.
Souvent, le collaborateur cherche en premier lieu un équilibre, essentiel à son bien-être. Le mécanisme de rejet n’est pas une fatalité, il ne s’agit que d’une crainte, une inquiétude. Imaginons lorsque l’on enlève pour la première fois ces brassards après avoir appris à nager, les enlever permettent une plus grande liberté et bien-être, mais il est difficile de l’accepter au début. Les brassards sont confortables et familiers, pourquoi changer et risquer de se noyer ?
Il faut savoir identifier l’origine de ce malaise. Il peut être personnel, lié à un manque de confiance ou à la difficulté de projeter les bénéfices niveau groupe. A contrario, la réticence pour être dû à l’organisation du groupe au global. Une entreprise familiale par exemple, avec une cohésion de groupe forte qui fait barrage à tout intrusion dans son équilibre quotidien.
Et évidemment, la réticence pour aussi être du au changement en lui-même, qui est mal accompagné. On ne demande pas à un âne de galoper comme un cheval, chaque changement doit être personnalisé au contexte et à l’équipe.
Est-il alors possible de contrer cette réticence ? Réponse : Oui, il faut anticiper, communiquer et faire confiance à la co-construction.
Conseils et facteurs clés de succès pour une co-construction efficace
Reprenons l’exemple des brassards, lorsqu’on les enlève pour la première fois, on sort totalement de sa zone de confort. Pour y arriver, il faut avoir suffisamment confiance, avoir compris tous les avantages et avoir été suffisamment bien accompagner en amont.
L’employeur doit saisir qu’il n’est pas le seul décideur, chaque changement a un impact sur le quotidien de tous, ainsi chaque personne se sent concerner et c’est une bonne nouvelle ! Plus un collaborateur se sent concerné, plus il est engagé. Et on le sait, engagement=performance, il ne faut donc pas stopper cet élan, au contraire il faut l’encourager.
Comment ? Il faut rendre le collaborateur acteur du changement en le positionnant comme conseillé et sponsors, il s’agit du « co » de co-construction.
Il faut saisir les bons acteurs, au bon moment sur les bons projets avec par exemple des ateliers, des sondages ou des échanges plus ciblées. Attention, il ne s’agit pas juste de récolter les avis, il faut les transformer en outils de modelage pour son projet. Le projet ne devient plus alors le projet de la direction, mais le projet de tous. .
En plus de permettre d’avoir une vision plus opérationnelle, impliquer les équipes permet aussi d’identifier les ambassadeurs du projet. Ces derniers vont « poussés » le projet et donner l’exemple. un chantier de co-construction permet d’identifier les acteurs engagés dans l’entreprise et encouragés les individus passifs ; car bonne nouvelle, l’acceptation et l’engagement sont contagieux !
La co-construction permet d’adapter le projet, mais aussi de rassurer les plus réticents en donnant un sens à leur implication. Pour que les efforts de co-construction soient optimisés, cette méthode doit être accompagnée d’une communication optimisée. Cette communication permet alors de justifier le projet, elle est essentielle et va de pair avec la co-construction pour former un socle commun de réussite.
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